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Comment immatriculer votre entreprise individuelle avec les CCI de Bretagne

L’entreprise individuelle est une forme juridique très prisée en France, représentant une proportion importante des créations d’entreprises chaque année. En 2023, plus de 500 000 entreprises individuelles ont été créées en France, ce qui montre l’attrait de ce statut pour de nombreux porteurs de projets, notamment dans les secteurs de l’artisanat, du commerce et des services. 
En effet, plus de 65 % des nouvelles entreprises françaises prennent la forme de l’entreprise individuelle, un choix qui s’explique par la simplicité des démarches et la souplesse de gestion de ce statut. Ce mode de création représente ainsi une porte d’entrée privilégiée pour les entrepreneurs souhaitant tester leur activité avant d’envisager, éventuellement, d’autres formes juridiques plus complexes.

Ces chiffres montrent bien que l’entreprise individuelle est une solution accessible pour de nombreux Français, que ce soit pour une activité principale ou en complément d’un emploi salarié.

Immatriculer votre entreprise individuelle avec les CCI de Bretagne

Au sommaire : 

 

 

Introduction à l’entreprise individuelle

Qu’est-ce qu’une entreprise individuelle ?

L’entreprise individuelle est une structure juridique où l’entrepreneur et l’entreprise ne font qu’un. Autrement dit, il n’existe pas de distinction entre le patrimoine personnel de l’entrepreneur et celui de l’entreprise, ce qui implique des responsabilités et des risques particuliers. Ce statut permet cependant une gestion simplifiée, sans capital minimum requis.

 

Pourquoi choisir l’entreprise individuelle ?

Opter pour une entreprise individuelle présente des avantages et des inconvénients.

  • Avantages et inconvénients du statut d'entreprise individuelle
    Parmi les principaux avantages, la simplicité des formalités et la flexibilité de gestion attirent de nombreux créateurs d’entreprise. Cependant, l’absence de séparation entre les patrimoines personnel et professionnel peut engendrer un risque accru en cas de difficultés financières.
  • Comparaison avec le statut d'auto-entrepreneur
    Bien que l’auto-entrepreneur soit une forme simplifiée de l’entreprise individuelle, le statut d’entreprise individuelle classique permet plus de possibilités de développement, notamment en matière de chiffre d’affaires.

 

Qui peut créer une entreprise individuelle ?

Le statut d’entreprise individuelle est accessible à tout adulte souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat.

  • Conditions pour créer une entreprise individuelle
    L’entrepreneur doit être majeur ou mineur émancipé, et ne doit pas être sous le coup d’une interdiction de gérer une entreprise.
  • Profil des entrepreneurs éligibles
    Ce statut convient aux artisans, commerçants, ou professionnels libéraux souhaitant exercer en leur nom propre et assumant la pleine responsabilité de leur activité.

 

Les bonnes pratiques pour immatriculer une entreprise

 

Les étapes de l’immatriculation

Pourquoi immatriculer une entreprise individuelle ?

L’immatriculation est une obligation légale pour rendre l’activité officielle et permet à l’entrepreneur d’obtenir un numéro SIREN (Système d'identification du répertoire des entreprises).

  • Importance et utilité de l’immatriculation
    Cette démarche rend l’entreprise visible aux yeux des tiers, notamment pour les contrats et partenariats professionnels.
  • Conséquences légales et fiscales
    Une fois immatriculée, l’entreprise individuelle est soumise à des obligations fiscales et comptables, et bénéficie d’une protection légale.

 

Quelles sont les formalités pour immatriculer une entreprise individuelle ?

Le processus d’immatriculation comprend plusieurs étapes clés.

  • Quelles démarches à effectuer ?
    L’entrepreneur doit remplir un formulaire spécifique, joindre les pièces justificatives et s’assurer que le dossier est complet avant de le déposer.
  • Dépôt du dossier d’immatriculation : où et comment ?
    Le dépôt du dossier s’effectue généralement auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour les commerçants, ou de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat pour les artisans.
  • Quels sont les éléments à communiquer pour demander l’immatriculation ?
    Parmi les documents requis : pièce d’identité, justificatif de domicile, formulaire de déclaration, et selon les cas, diplômes ou autorisations nécessaires.
  • Comment obtenir un extrait K bis pour une entreprise individuelle ?
    L’extrait K bis est délivré après l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et permet de justifier de l’existence légale de l’entreprise.

 

Quelles autres formalités à accomplir ?

Il existe également des inscriptions spécifiques selon l’activité exercée.

Inscription aux registres spécifiques selon l’activité (RM, RCS,...)
 Par exemple, un artisan doit être inscrit au Répertoire des Métiers, tandis qu’un commerçant doit s’enregistrer au RCS.

  • Domiciliation de l’entreprise : peut-on fixer l’adresse au domicile personnel ?
    L’entrepreneur peut domicilier son activité chez lui sous certaines conditions, mais il est nécessaire de vérifier les éventuelles restrictions locales.
  • Où déposer son dossier d’immatriculation en Bretagne ?
    Les Centres de Formalités des Entreprises (CFE) des CCI de Bretagne centralisent les demandes et facilitent le dépôt de dossier pour tous types d'entreprises. 

 

Aspects pratiques et administratifs

Coût et durée de l’immatriculation

  • Combien coûte la création d’une entreprise individuelle ?
    Les frais d’immatriculation varient selon le type d’activité et le lieu de dépôt du dossier. Certaines formalités peuvent être gratuites, tandis que d’autres engendrent des frais modérés. 
    Tarifs pour une entreprise individuelle au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés)
    Création 110 € TTC
    Modification 65 € TTC
    Radiation 55 € TTC
    Complétion / Correction : 35 € TTC

 

Combien de temps la création de l’entreprise est-elle valable ?

Une fois créée, une entreprise individuelle est pérenne, sauf en cas de radiation volontaire ou imposée par l’administration.

 

Fiscalité et obligations comptables

  • Quel régime fiscal pour l’entreprise individuelle ?
    L’entreprise individuelle est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou des BNC (Bénéfices Non Commerciaux), selon l’activité exercée.
  • Quelle comptabilité pour une entreprise individuelle ?

 Une comptabilité simplifiée est souvent suffisante, mais l’entrepreneur doit respecter les obligations de tenue de registres et de déclaration de revenus.

 

Évolution et gestion de l’entreprise individuelle

  • Comment passer d’auto-entrepreneur à entreprise individuelle ?
    Le passage de l’auto-entreprise à l’entreprise individuelle se fait en déclarant la fin de l’auto-entreprise et en effectuant les démarches d’immatriculation classiques.
  • Comment procéder à la radiation d’une entreprise individuelle ?
    Pour cesser son activité, l’entrepreneur doit faire une déclaration auprès du centre de formalités des entreprises, qui se chargera de la radiation des registres concernés.

 

Immatriculez votre entreprise avec les CCI de Bretagne : une expérience sur mesure qui fait la différence

 

Immatriculez votre entreprise avec les CCI de Bretagne : une expérience sur mesure qui fait la différence

Que vous soyez un entrepreneur naissant ou d'expérience, réussir dans le monde des affaires requiert bien plus que de l'ambition et de l'endurance. Ça nécessite un partenaire de confiance. Découvrez comment les CCI de Bretagne apportent l'expertise et le soutien dont vous avez besoin pour naviguer dans votre parcours entrepreneurial avec confiance.

 

Expertise à portée de Main

Chaque minute compte pour vous en tant que futur entrepreneur. Nos experts sont là pour vous libérer des contraintes administratives. Ils prennent en main vos démarches et procédures déclaratives, vous permettant de vous concentrer sur la mise en mouvement de votre vision entrepreneuriale.

 

Un parcours personnalisé pour votre succès

L'unicité est au cœur de toute entreprise prospère. C'est pourquoi les CCI de Bretagne proposent un accompagnement qui respecte votre réalité. Qu'il s'agisse de la création, de la modification ou de la cessation d'activité, nous nous alignons sur vos besoins et vos ambitions pour vous proposer un parcours optimisé et personnalisé.

 

Entreprenez avec sérénité

Avec les CCI de Bretagne, il​ est plus facile d'avancer. Nous offrons un suivi du dossier qui fait preuve d'une vigilance constante pour garantir la cohérence de vos déclarations. Nos conseillers, votre point de contact permanent, sont disponibles  pour vous aider à immatriculer votre entreprise avec confiance.

 

Vous êtes plus qu'un entrepreneur

Au cœur de notre mission, il y a vous. Vos rêves, vos ambitions, votre passion.  N’attendez plus, contactez-nous dès aujourd'hui pour donner vie à vos projets et bâtir ensemble l'avenir de votre entreprise. Devenez plus qu'un entrepreneur avec les CCI de Bretagne. Devenez une entreprise en action. Devenez l'avenir.

 

 

 

 

 

Après l’immatriculation de votre entreprise : quelles étapes à prévoir ?

Une fois votre entreprise immatriculée, certaines démarches sont essentielles pour garantir sa conformité et son bon fonctionnement. Voici les étapes clés à considérer.

 

Obtenir et conserver votre extrait Kbis à jour

L’extrait Kbis est le document officiel attestant de l’existence juridique de votre entreprise. Il joue un rôle central pour prouver votre immatriculation et contient des informations essentielles sur votre société (forme juridique, numéro SIRET, adresse, nom des dirigeants, etc.).

 

  • Pourquoi l'extrait K Bis est important ?
    L'extrait Kbis est souvent requis par les banques, fournisseurs, et partenaires pour valider l'identité et la légalité de votre entreprise. Il est également nécessaire pour répondre à certaines démarches administratives et obtenir des subventions.

  • Comment mettre à jour l'extrait K Bis ?
    En cas de modification (changement d’adresse, de dirigeant, d’activité, etc.), il est crucial de mettre à jour votre Kbis auprès du greffe du tribunal de commerce. Cela garantit que les informations publiques sur votre entreprise restent exactes.

 

Formalités complémentaires : registres et déclarations en fonction de votre activité

Selon la nature de votre activité, des formalités spécifiques peuvent être obligatoires pour répondre aux exigences légales du secteur.

Exemples de formalités supplémentaires :

  • Inscription à des registres professionnels : certaines professions réglementées nécessitent une inscription dans des registres particuliers (registre des métiers, ordres professionnels, etc.).
  • Déclarations spécifiques : pour des activités comme la restauration, le bâtiment, ou encore la sécurité, des autorisations spécifiques (comme les licences ou les autorisations de formation) peuvent être requises.
  • Gestion des registres obligatoires : en fonction de la taille de votre entreprise, la tenue de registres internes (registre du personnel, registre des accidents du travail, etc.) peut également être obligatoire.

 

En anticipant ces démarches, vous vous assurez une meilleure conformité et évitez des sanctions. Pour plus d'informations, contacter votre CCI qui propose un accompagnement dans ces démarches.

 

Suivre la croissance d'une jeune entreprise : assurer sa pérennité dans les trois premières années

 

Suivre la croissance d'une jeune entreprise : assurer sa pérennité dans les trois premières années

Les premières années d’une entreprise sont souvent déterminantes pour sa survie. Le taux de pérennité des entreprises après trois ans d’activité est un indicateur clé pour évaluer la solidité de son modèle économique et sa capacité à s’adapter aux réalités du marché. Voici les principales étapes pour assurer un suivi structuré de votre jeune entreprise et maximiser ses chances de réussite.

 

Mesurer et analyser la performance financière

Dès la première année, il est essentiel de mettre en place des indicateurs de performance pour suivre la santé financière de l’entreprise.

  • Marge et rentabilité : Analysez régulièrement vos marges et identifiez les leviers pour augmenter la rentabilité. Cela permet de corriger rapidement si des coûts imprévus ou des baisses de revenus se manifestent.
  • Suivi du chiffre d'affaires et des prévisions : Le suivi mensuel et annuel de votre chiffre d'affaires par rapport aux prévisions est crucial pour anticiper les périodes de creux ou de forte activité.
  • Gestion de la trésorerie : Les jeunes entreprises sont souvent confrontées à des variations de trésorerie importantes. Prévoyez des outils de suivi pour éviter les ruptures de cash et pour vous assurer de pouvoir saisir les opportunités de développement.

 

Fidéliser la clientèle et renforcer la notoriété

Les trois premières années sont aussi un moment clé pour bâtir une relation solide avec les clients et affirmer votre place sur le marché.

  • Retour client et amélioration continue : Sollicitez régulièrement les avis de vos clients pour comprendre leurs attentes et ajuster vos offres. La satisfaction client est un levier puissant de fidélisation et de recommandation.
  • Communication et visibilité : Investissez dans des actions de communication efficaces pour asseoir la notoriété de votre marque. Utilisez les réseaux sociaux, les partenariats locaux et les événements pour vous faire connaître et attirer de nouveaux clients.
  • Adaptation de l'offre : N’hésitez pas à faire évoluer votre offre selon les retours clients et les tendances du marché. Une jeune entreprise flexible a plus de chances de s’imposer durablement.

 

Renforcer la gouvernance et les compétences

Une bonne gouvernance et des compétences adaptées aux besoins de l'entreprise sont cruciales pour naviguer les défis des premières années.

  • Accompagnement et mentorat : Sollicitez l’accompagnement d’experts, d'incubateurs ou de réseaux d’entrepreneurs pour bénéficier de conseils stratégiques et partager vos expériences.
  • Formation continue : Développez les compétences clés de votre équipe en fonction des besoins émergents de votre activité, que ce soit en gestion, en commercial, ou en technique.
  • Mise en place de process internes : Formalisez les process pour optimiser les opérations quotidiennes et rendre l’entreprise plus résiliente aux changements d’effectifs ou d’environnement.

 

Surveiller le taux de pérennité et ajuster les stratégies

Le taux de pérennité des entreprises au-delà de trois ans est souvent inférieur à 70 %, ce qui souligne la nécessité d'un suivi constant.

  • Suivi des indicateurs de pérennité : Analysez régulièrement des indicateurs comme la rentabilité, la stabilité des clients, et le positionnement marché. Ces indicateurs servent de baromètre pour évaluer les risques et les opportunités de long terme.
  • Évaluation des risques et ajustements : En fonction des indicateurs, anticipez les ajustements stratégiques nécessaires pour renforcer la viabilité de votre entreprise. Cela peut inclure la diversification de vos produits, le développement de nouveaux partenariats ou la conquête de nouveaux marchés.

 

En suivant ces étapes de manière rigoureuse, une jeune entreprise peut améliorer ses chances de franchir le cap des trois premières années et se positionner pour une croissance durable. Le suivi constant et l’anticipation des risques sont des éléments déterminants pour maintenir une trajectoire de pérennité.

 

Les CCI de Bretagne, votre partenaire pour chaque étape de la vie de votre entreprise

Les trois premières années d’une entreprise sont essentielles, mais les défis et les opportunités continuent bien au-delà. À chaque étape de votre parcours entrepreneurial, de la création au développement en passant par la pérennisation, les CCI de Bretagne sont à vos côtés pour vous accompagner.

 

Que vous ayez besoin de conseils pour optimiser votre gestion, d’un soutien pour renforcer votre visibilité, ou d’une aide pour franchir des caps stratégiques, les CCI de Bretagne mettent à disposition des services adaptés aux besoins des jeunes entreprises comme aux structures plus matures. En nous appuyant sur une expertise locale et sectorielle, nous vous aidons à anticiper les évolutions du marché, à surmonter les obstacles et à saisir les nouvelles opportunités.
Découvrez tout l'offre des CCI à destination des entreprises  : création-reprise, formalités d'entreprises, financement, ressources humaines, numérique, développement durable, compétitivité, international, cession-transmission... 

 

Ensemble, nous œuvrons pour bâtir un tissu économique durable, et nous restons mobilisés à chaque étape de la vie de votre entreprise.

 

Libérez-vous des contraintes administratives : les CCI expertes des formalités d'entreprises

Depuis 40 ans, c'est le métier des CCI d'immatriculer votre entreprise individuelle

800 000 formalités / an, 250 000 créations d'entreprises, 478 000 changements de statut, 60 000 cartes d'agents immobiliers, 40 000 cartes d'agents ambulants.

 

 

 

 

Annexe : les autres formes d'immatriculation : choisir le statut adapté à votre activité

L'immatriculation est une étape cruciale qui officialise la création de votre entreprise et lui confère une existence légale. Selon la nature de votre activité et vos besoins en termes de gestion, il existe plusieurs formes d'immatriculation possibles. 

 

L’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS)

L'immatriculation au RCS est obligatoire pour toutes les entreprises commerciales, qu'elles soient individuelles ou sous forme de société.

  • Entreprises individuelles commerciales : pour les entrepreneurs exerçant en nom propre une activité commerciale, l’inscription au RCS est requise. Ce statut permet de gérer une activité à titre individuel avec une structure légère.
  • Sociétés commerciales (SARL, SAS, etc.) : les sociétés de type SARL (Société à responsabilité limitée) ou SAS (Société par actions simplifiée) sont également immatriculées au RCS. Ces structures offrent une séparation entre le patrimoine personnel et professionnel et permettent de limiter la responsabilité des associés.
  • L’immatriculation au Répertoire des Métiers (RM) : le Répertoire des Métiers concerne les artisans et les entreprises exerçant des activités de production, transformation ou réparation.
  • Entreprises artisanales : toute personne exerçant une activité artisanale (moins de 10 salariés) doit s’inscrire au Répertoire des Métiers. L'immatriculation au RM est gérée par la Chambre de Métiers et de l'Artisanat (CMA).
  • Micro-entrepreneurs dans l’artisanat : les artisans optant pour le régime de micro-entrepreneur doivent également s’immatriculer au RM, même si leurs obligations comptables et fiscales sont allégées.

 

L’immatriculation auprès des professions libérales 

Les professions libérales n’ont pas d’immatriculation au RCS ou au RM, mais elles doivent se référer à des organismes spécifiques.

  • URSSAF : Pour la majorité des professions libérales non réglementées (consultants, designers, etc.), l’inscription se fait auprès de l’URSSAF. Ce statut permet une gestion administrative simplifiée, bien que les charges sociales et fiscales varient en fonction des revenus.
  • Ordres professionnels : Pour les professions libérales réglementées (avocats, médecins, architectes, etc.), une inscription auprès de l’ordre correspondant est obligatoire pour pouvoir exercer.

 

L’immatriculation agricole : le cas des exploitants agricoles

Pour les activités agricoles, l’immatriculation se fait auprès de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), qui gère les aspects sociaux et fiscaux des exploitants.

  • Exploitants individuels : les personnes exerçant une activité agricole en nom propre doivent s’inscrire auprès de la MSA. Cette immatriculation permet de bénéficier d’une couverture sociale spécifique au secteur agricole.
  • Groupements et sociétés agricoles : les exploitations agricoles sous forme de groupements (GAEC, SCEA) ou de sociétés (EARL, SARL agricole) suivent également cette procédure et sont soumises à des règles adaptées aux activités agricoles.

 

L’immatriculation des auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs

Le régime de la micro-entreprise est destiné aux entrepreneurs souhaitant tester une activité avec des démarches simplifiées.

  • Micro-entrepreneurs dans le commerce ou l’artisanat : Ils doivent s’inscrire au RCS ou au RM selon la nature de leur activité. Ce régime permet une gestion simplifiée avec un système de cotisations basé sur le chiffre d'affaires.
  • Micro-entrepreneurs dans les services : Les entrepreneurs de services non réglementés doivent s’inscrire auprès de l’URSSAF. Ce statut est souvent privilégié pour démarrer une activité sans lourdeurs administratives.

 

Choisir la bonne forme d’immatriculation est fondamental pour structurer votre entreprise en fonction de vos besoins et des contraintes légales. Les CCI de Bretagne sont à votre disposition pour vous guider dans ce choix et vous accompagner dans les démarches afin de vous permettre de démarrer votre activité en toute sérénité.